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Colloque des Féminismes Noirs à Paris

 

C’était l’un des meilleurs colloques auquel j’ai assisté! La bienveillance était l’un des mots d’ordre venant non seulement des organisatrices, mais aussi de la part des intervenant•e•s et des participant•e•s. Ce colloque est historique car c’est la première fois, en France, que l’on organise une conférence où on analyse le genre au prisme de la race. Toutes les interventions étaient fabuleuses et nous avons terminé le colloque sur plusieurs mots d’ordre, celui de l’action et celui de notre positionnement. En tant qu’universitaires, à qui écrivons-nous? Comment est-ce que nos écrits permettent de changer les conditions des femmes noires en France? Je retiens surtout le mot de la fin de l’activiste, auteure et afroféministe Fania Nöel qui nous invite à faire de la guérilla académique, c’est-à-dire d’utiliser notre statut privilégié d’universitaires pour valoriser des femmes noires françaises, universitaires ou non.

Ce colloque n’aurait pas pu exister sans nos organisatrices de choc que je voudrais remercier (n’hésitez pas à cliquer sur leurs noms pour les connaître!):  Silyane Larcher, Jacqueline Couti, Rose Ndengue, Jennifer Boitin, Myriam Paris et Lucia Direnberger.

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It was one of the best conferences I have attended! It also was quite a historical conference for France! Benevolence surrounded each and everyone of us whether we were presenting or attending. It was one of the best conferences I have attended. This is a historical conference because it is the first time in France that we were able to analyse gender at the prism of race. All the panels were incredible and we wrapped up the conference on a few keywords: action and positioning. As academics, to whom are we speaking? How does our production improve Black French women’s conditions? I especially took to heart  Fania Nöel‘s (author, afrofeminist, activist) last words who invited us all practice what she called “academic guerrilla,” the act whereby one might use her privileged position in academia to empower other academic or non-academic Black women.

This conference could not have happened without the precious organizers that I would like to thank (please click on their names to check out their pages!):  Silyane Larcher, Jacqueline Couti, Rose Ndengue, Jennifer Boitin, Myriam Paris et Lucia Direnberger.

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